Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -acum, suffixe marquant le lieu et la propriété. Son origine vient du nom "Aemiliacum fundus", domaine gallo-romain dérivé du gentilice Aemilius ou Emilius, domaine d’Émile. Le nom de la commune apparait sous les formes de Milliac en 1137; Millac en 1190 - 1199; Melac en 1229; Meillac en 1516; Millac en 1630. 

Historique :

     Quelques vestiges du Néolithique sont encore visibles : des menhirs au village du Bourgneuf, dans un champ au nord-ouest du bourg, renversé, des tumuli qui ont livré des restes humains au Pont-Saint-Pierre ou dans les landes de Pirieuc et Fersac.
    À l’époque romaine, la route romaine reliant Corseul à Jublains passe sur le territoire de Meillac. De nombreux sites de fonderies datant de cette époque sont identifiés à La Ville-Davy, au Ponçonnet et dans les anciennes loges de Pirieuc.

    De l’ère féodale datent les mottes du Tertrais et de La Motte.
    Les moines de la Vieuville en Épiniac reçoivent entre autres la terre de la chapelle Nazarie et le manoir de Pirieuc qu’ils transforment en prieuré.
     Au XIVème siècle, Bertrand Du Guesclin s'opposa au commandant anglais Robert Felton en le lieu nommé ensuite "La Bataille".

     Les seigneurs de la paroisse, hauts justiciers, possédaient leur manoir au Bourgneuf, au nord-est du bourg. Les autres terres nobles étaient le Champ Ballans, la Ville-Auffray, le Breil, le Rocher, le Tertraye, la Roche Villenaud, la Massuë, la Ville-Favy, la Saudraye. La Guychonnière, la Bretesche, Pouciaux, la Durantaye, le Chêne-Février et la Ville de Dué.
    Peuplée d’environ 1 400 personnes à la fin du XVIIème siècle, Meillac voit une partie de son territoire, La Chapelle-aux-Fils-Méen, érigée en paroisse en 1630.

    A la fin du XIXème siècle est créée la fabrique Plihon de moulin à blé noir et poivre à café. Elle connaîtra une certaine renommée jusqu’à l’arrêt de son activité à la fin de la seconde guerre mondiale.